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dernier virage

La période du mois d’avril à juin à été dure car je n’en voyais plus la fin. J’ai augmenté ma cadence de travail afin de boucler l’avion. Cela devenait obsessionnel sur la fin ! Je brulais d’impatience de le voir sur le terrain. Mais quelle satisfaction de le voir pour la première fois entièrement monté ! La visite de l’OSAC s’est bien déroulé après une inspection minutieuse par l’inspecteur à fin de voir si un détail m’avait échappé qui compromettrai le début des essais. Après une heure trente d’examen passant au crible toutes les pièces moteur et commandes de vols ainsi que le débattement des f laperons, il se tourne vers moi et me dit Bien ! Nous allons remplir les papiers! Que ne fut mon soulagement ! D’un coup je me senti détendu. Le Gaz’aile était prêt pour une nouvelle étape.


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LES WINGLETS

Ingénieurs et techniciens se heurtèrent un jour à une difficulté toute particulière dans le vol de leurs avions : le courant aérien se rompt à la fin des ailes, créant des tourbillons qui augmentent la résistance aérodynamique. Le flux de l’intrados, en surpression, passe sur le flux de l’extrados, en dépression, du fait des écarts de pression, et entraine la formation d’un tourbillon dit marginal.
winglet
Que ferait la nature dans ce cas ?
La solution se trouvait effectivement dans la nature. Ingo Rechenberg, chercheur reconnu par ses pairs, peut se targuer d’une belle trouvaille. Ses observations s’étaient portées sur la cigogne, et la particularité de l’éventail que forment ses plumes au bout de l’aile. Jamais rien n’est du au hasard avec Dame Nature ; il s’interrogea donc sur les avantages de cette disposition. La mise en condition de vol de la cigogne dans un tunnel aérodynamique révéla le rôle de ces rémiges : plus le courant est fort, plus l’extrémité des ailes s’écarte, et se courbe. Cela fait diminuer la résistance aérodynamique.

Cigogne en vol
cigogne

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