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dernier virage

La période du mois d’avril à juin à été dure car je n’en voyais plus la fin. J’ai augmenté ma cadence de travail afin de boucler l’avion. Cela devenait obsessionnel sur la fin ! Je brulais d’impatience de le voir sur le terrain. Mais quelle satisfaction de le voir pour la première fois entièrement monté ! La visite de l’OSAC s’est bien déroulé après une inspection minutieuse par l’inspecteur à fin de voir si un détail m’avait échappé qui compromettrai le début des essais. Après une heure trente d’examen passant au crible toutes les pièces moteur et commandes de vols ainsi que le débattement des f laperons, il se tourne vers moi et me dit Bien ! Nous allons remplir les papiers! Que ne fut mon soulagement ! D’un coup je me senti détendu. Le Gaz’aile était prêt pour une nouvelle étape.


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tube pitot

Le tube de Pitot doit son nom au physicien français Henri Pitot (1695-1771) qui fut le premier en 1732 à proposer une « machine pour mesurer la vitesse des eaux courantes et le sillage des vaisseaux ». Le concept est repris et amélioré par l’ingénieur français Henry Darcy puis par Ludwig Prandtl qui pense à utiliser le tube dans une canalisation pour mesurer les vitesses locales d’écoulement des fluides.
Vu les difficultés à installer les prises statiques au bon endroit du fuselage j’ai également opté pour la réalisation d’une antenne de Prandth qui est plus appropriée et plus moderne pour le Gaz’aile.

Schéma d’une antenne de Prandtl.

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trim lateral

Le trim latéral que j’ai conçu est entièrement en dural d’après une idée à Bruno. Le poids du système est de 83 grammes.
Il s’agit d’un instrument que l’on ne trouve pas sur la plupart des avions . Il est primordial que l’avion vole parfaitement dans ses lignes et pas en travers. Dans notre cas le système agit sur les élastiques et nous permet de faire une correction sur l’aile gauche ou droite.
La vidéo montre son déplacement à l’aide d’un moteur électrique que je supprime pour passer en manuel du au faible déplacement en vol et du poids du moteur qui à lui seul fait 250gr !

Au moment du câblage du tableau de bord je décide de motoriser le trim pour une raison de confort et d’esthétique et aussi pour avoir une commande plus discrète sur la console centrale.
interrupteurs de fin de course Motorisation du trim


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commandes flaperons

Voilà une autre étape vers la fin de la construction. Je me suis réellement penché sur le sujet après
les ailes qui sont étroitement liés pour le réglage final. L’adaptation de cette commande est délicate et
ne doit pas rencontrer de points durs pour le contrôleur et pour la sécurité du vol!


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Finition des ailes

Le travail de préparation et la mise en apprêt à duré près de trois jours. La première approche à été de vérifier la qualité de surface. Je me suis aperçu que le contre-plaqué avait de légers mouvements sur une des ailes provoqués par le retrait de la colle au niveau des nervures. Le phénomène se produit du côté de l’extrados qui est sur le chantier du début jusque à la fin de la construction. La colle s’étale sur le contre-plaqué, tandis que du côté intrados elle aura tendance à retomber légèrement au moment du collage. A fin de retrouver un état acceptable pour la finition des ailes j’ai passé du micro-ballon entre les nervures puis j’ai surfacé à l’aide d’une règle à poncer avec des mouvements rotatifs et non à l’orbitale. Toutes ses opérations ont été réalisées à contre-jour.
Pour la finition des Winglets ainsi que leur raccordement sur l’aile j’ai utilisé du micro-ballon, mais aussi un mastic
de finition polyester à base de fibres de verre très efficace. Tous les contrôles ont été réalisés à l’aide de la règle
à poncer. Au final le résultat est acceptable mais sans plus ! La peinture sera réalisée en carrosserie.

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vol gazaile pyrénées
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LES WINGLETS

Ingénieurs et techniciens se heurtèrent un jour à une difficulté toute particulière dans le vol de leurs avions : le courant aérien se rompt à la fin des ailes, créant des tourbillons qui augmentent la résistance aérodynamique. Le flux de l’intrados, en surpression, passe sur le flux de l’extrados, en dépression, du fait des écarts de pression, et entraine la formation d’un tourbillon dit marginal.
winglet
Que ferait la nature dans ce cas ?
La solution se trouvait effectivement dans la nature. Ingo Rechenberg, chercheur reconnu par ses pairs, peut se targuer d’une belle trouvaille. Ses observations s’étaient portées sur la cigogne, et la particularité de l’éventail que forment ses plumes au bout de l’aile. Jamais rien n’est du au hasard avec Dame Nature ; il s’interrogea donc sur les avantages de cette disposition. La mise en condition de vol de la cigogne dans un tunnel aérodynamique révéla le rôle de ces rémiges : plus le courant est fort, plus l’extrémité des ailes s’écarte, et se courbe. Cela fait diminuer la résistance aérodynamique.

Cigogne en vol
cigogne

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