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Finition des ailes

Le travail de préparation et la mise en apprêt à duré près de trois jours. La première approche à été de vérifier la qualité de surface. Je me suis aperçu que le contre-plaqué avait de légers mouvements sur une des ailes provoqués par le retrait de la colle au niveau des nervures. Le phénomène se produit du côté de l’extrados qui est sur le chantier du début jusque à la fin de la construction. La colle s’étale sur le contre-plaqué, tandis que du côté intrados elle aura tendance à retomber légèrement au moment du collage. A fin de retrouver un état acceptable pour la finition des ailes j’ai passé du micro-ballon entre les nervures puis j’ai surfacé à l’aide d’une règle à poncer avec des mouvements rotatifs et non à l’orbitale. Toutes ses opérations ont été réalisées à contre-jour.
Pour la finition des Winglets ainsi que leur raccordement sur l’aile j’ai utilisé du micro-ballon, mais aussi un mastic
de finition polyester à base de fibres de verre très efficace. Tous les contrôles ont été réalisés à l’aide de la règle
à poncer. Au final le résultat est acceptable mais sans plus ! La peinture sera réalisée en carrosserie.

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vol gazaile pyrénées
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LES WINGLETS

Ingénieurs et techniciens se heurtèrent un jour à une difficulté toute particulière dans le vol de leurs avions : le courant aérien se rompt à la fin des ailes, créant des tourbillons qui augmentent la résistance aérodynamique. Le flux de l’intrados, en surpression, passe sur le flux de l’extrados, en dépression, du fait des écarts de pression, et entraine la formation d’un tourbillon dit marginal.
winglet
Que ferait la nature dans ce cas ?
La solution se trouvait effectivement dans la nature. Ingo Rechenberg, chercheur reconnu par ses pairs, peut se targuer d’une belle trouvaille. Ses observations s’étaient portées sur la cigogne, et la particularité de l’éventail que forment ses plumes au bout de l’aile. Jamais rien n’est du au hasard avec Dame Nature ; il s’interrogea donc sur les avantages de cette disposition. La mise en condition de vol de la cigogne dans un tunnel aérodynamique révéla le rôle de ces rémiges : plus le courant est fort, plus l’extrémité des ailes s’écarte, et se courbe. Cela fait diminuer la résistance aérodynamique.

Cigogne en vol
cigogne

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